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©Maillol |Laurent Lacombe
Vos Envies

Flâner dans un Musée à ciel ouvert

Quand sculpture, nature et architecture se répondent

Il était une fois Banyuls : la mer Méditerranée, le soleil, le vent, les vignes, la pêche, les oliviers. Un patrimoine naturel riche en couleurs et diversité. Ce patrimoine naturel d’exception sert de décor à un patrimoine historique remarquable et une architecture singulière à découvrir.  Un véritable havre de paix et terrain d’inspiration pour les artistes.

Maillol est LA fierté culturelle de Banyuls ! Pour autant, la ville méditerranéenne n’est en reste lorsque qu’il s’agit de vous éblouir avec des monuments majestueux, une architecture riche et des références au passé contrebandier tumultueux.

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Banyuls s'engage

En parcourant ce musée à ciel ouvert, n'oubliez pas de jeter vos déchets dans les poubelles adaptées. Tous les gestes comptent pour préserver la beauté et continuer à en profiter longtemps.

Patrie d'Aristide Maillol

Découvrez son œuvre

Aristide, peintre sculpteur né en 1861 à Banyuls-sur-Mer et de renommée internationale, est l’emblème de la ville. Dans le calme de l’arrière pays, un musée lui rend hommage dans la Métairie, le long de la rivière La Baillaury, où il séjournait plusieurs mois par an. Plusieurs de ses œuvres sont exposées dans la ville en plein air, dont l’une de ses plus grandes réalisations, un Monument aux morts pacifiste. Aujourd’hui encore, Banyuls continue d’inspirer ses contemporains qui ont installé leurs ateliers d’art le long du port et vous ouvriront volontiers les portes de leur passion.

Une si belle nature

Le Biodiversarium

Le Biodiversarium présente la biodiversité marine et terrestre locale en associant l’Aquarium (au port) et le Jardin Méditerranéen du Mas de la Serra (au Mas Reig). Depuis le haut des massifs montagneux jusqu’au fond des canyons sous-marins, les Pyrénées-Orientales présentent de nombreuses richesses naturelles. Reconnues internationalement, ces richesses sont préservées, étudiées et mises en valeur par l’Observatoire Océanologique de Banyuls (anciennement Laboratoire Arago).

Architecture

La marque de l'histoire

un peu d'histoire

Le nom de Banyuls est un dérivé du mot « Bain » (Balnoneum), la ville ayant été construite à proximité d’étangs. Il semble que ce mot ait été traduit approximativement plus tard par « Ban » et « Ialos », signifiant « Pointe » et « Clairière cultivée ». 

Origines du nom de Banyuls sur Mer
Dès 400 avant JC, les Celtes et les Grecs occupent la côte. Si l’on raconte que le Col de Banyuls a été traversé dans l’Antiquité par Hannibal et ses légendaires éléphants, la première mention écrite de la ville date de 980, sous les deux formes Balneum et Balneola, dérivés du latin Balneolis (lagune), qui ferait référence à la Bassa, marécage formé par l’embouchure de la rivière Vallauria, qui s’étendait du pont du Puig del Mas jusqu’à à la mer.

En 1074 apparaît la forme « Bannils de Maritimo », qui deviendra Banyuls del Marende en 1674, et enfin Banyuls de la Marenda au XIXe siècle. Au Moyen Age, le Roussillon connaît une phase prospère pendant laquelle les Templiers vont révolutionner l’organisation du vignoble implanté par les Grecs et Phéniciens grâce au principe du réseau de filtrage et d’écoulement des eaux pluviales (peus de galls) encore utilisé aujourd’hui.

Le Traité des Pyrénées rattache les Pyrénées-Orientales au royaume de France
Après avoir été la possession des Royaumes d’Aragon et de Majorque (du XII au XIVè siècle), puis Province du Royaume de Castille, la ville de Banyuls, tout comme l’ensemble des Pyrénées Orientales, n’a été rattaché au Royaume de France qu’en 1659, par la signature du Traité des Pyrénées entre Louis XIV et Philippe IV qui sépare la Catalogne en deux : Nord et Sud. Mais cette signature ne suffit pas à elle seule à rendre les Banyulencs « français », puisqu’il faudra plusieurs siècles pour que ceux-ci adoptent la langue et acceptent l’autorité de leur nouvelle patrie, ce qui se fera non sans une certaine violence.

Banyuls : « République contrebandière »
En 1793, les troupes espagnoles du général Ricardos en route vers l’invasion du Roussillon se heurtent à la résistance farouche des habitants du village lors de la célèbre Bataille du Col de Banyuls (voir le tableau dans le hall de l’hotel de ville et monument aux morts Place Paul Reig).
Patriotisme français, ou réaction de contrebandiers dont le passage de la ville sous influence espagnole aurait ruiné tous les intérêts ? Les avis restent partagés.
En effet, la contrebande était une spécialité de Banyuls : les pêcheurs de Banyuls ont pendant au moins deux siècles transporté selon les époques du sel, du tabac, des piastres, du sucre, du riz, des draps ou des peaux, le tout dans une impunité presque totale depuis que Louis XIV, impuissant face au caractère incontrolable et insoumis des habitants déclara Banyuls de la Marenda « République contrebandière ».

La nature en héritage
En allant de Banyuls à Cerbère par la mer, on peut encore aujourd’hui voir la Cova Fordada (grotte trouée), qui fut pendant plus de deux siècles l’entrepôt des marchandises illicites. A cette époque, la population se composait essentiellement de pêcheurs et de viticulteurs. Avec l’arrivée du chemin de fer en 1880, Banyuls se désenclave. Peu à peu, la pêche laisse place à la culture de la vigne, qui est aujourd’hui, avec le tourisme, l’activité principale de Banyuls. En 1881, le zoologiste Henri de Lacaze-Duthiers fonde le laboratoire Arago, qui abrite aujourd’hui plus de 250 espèces représentatives de la faune aquatique méditerranéenne.

Séduits ?

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Dans une ville au riche passé

Banyuls, ville du bord de la Méditerranée, ses façades colorées, ses toits orange, la chaleur dorée du soleil, le bleu de la mer…

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